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Tourmaline chromifère de Tsaniria.

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En 1989, le dénommé Tombomana trouve des pierres vertes
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couleur émeraude en déplaçant de gros cailloux pour |
construire un tombeau. |
Peu après, il quitte sa région d' Andrambali, la découverte |
est oubliée. |
En 1992, je vois une tourmaline chromifère de grande taille |
dans la main d'un commerçant Indien de Amboasary, |
lieu distant de 150 kilomètres. |
Le fameux Tombomana est de retour chez lui en 1994, il |
profite de reprendre les recherches des tourmalines. |
En octobre 1995, le jeune homme se trouve à Ampamata, |
à 190 kilomètres de chez lui où il pratique son métier, |
l’enseignement. C'est là que nous le rencontrons et |
c'est à cette période que le gisement de Tsaniria |
est exploité, il produira de petites quantités de |
tourmalines chromifères durant deux ans. |
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Le gisement de Tsaniria en 1995.

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Tombeau Antandroy
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La tribu Antandroy vivant dans le sud de Madagascar, |
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se consacre principalement à l'élevage d'animaux, |
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notamment les zébus. L'une de ses coutumes ancestrales |
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les conduit à réaliser des maisons toujours plus petites |
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que celles de la génération précédente. |
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Par contre, à la mort d'un propriétaire de zébus, le |
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troupeau est entièrement sacrifié, les cornes des animaux |
CARACTERISTIQUES DES TOURMALINES |
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serviront à orner sa luxueuse et dernière demeure. |
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Le grenat spessartite. |
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Les premières citations de spessarites dans la région |
Exploitation du grenat spessartite dans les taneti |
ont été faites par le géologue Henri Besairie en 1946. |
(terrains bordant la rivière) à Ambohimarangitra. |
Les colons français exploitaient l’or et le grenat dans la |
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rivière Besafotra entre Ankaboka et Ambohimarangitra, |
lieu situé à 25 kilomètres du village le plus proche. |
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En 1972 un trax s’est frayé un chemin sur 30 kilomètres |
jusqu’à Ankaboka pour y exploiter les spessartites au |
bord de la rivière au lieu dit Beakoho, ceci pendant une |
année. |
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Puis, les spessartites restèrent oubliées jusqu'en |
1996, date à laquelle elles furent extraites de la rivière et |
des terrains adjacents pour fournir momentanément le |
marché international. |
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Spessartite de |
Ambohimarangitra. |
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SPESSARTITE |
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Le gisement de spessartite se trouve derrière |
la colline de Ambohimarangitra située au |
centre de la photo sur la ligne d'horizon.( Au |
premier plan, la rivière Besafotra.) |
Ce gisement est exploité en alluvion et se |
trouve dans le système géologique dit du |
"Vohibory", composé principalement de |
gneiss à amphibole et de schistes verts, les |
précieux grenats oranges sont |
vraisemblablement issus de |
pegmatites sodolitiques. |
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Tourmaline Liddicoatite. Anjanabonoina. |
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Travail dans la mine de Anjanabonoina. |
RUBELLITE
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Rubellite, Anjanabonoina.

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¦ HAMBERGITE ¦ RHODIZITE ¦ TOURMALNE CRYSTAL ¦
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La Mine de Anjanabonoina, située dans les hauts |
plateaux, exploitée dans un gisement éluvionaire, |
a produit des rubellites, tourmalines vertes, brun-orangé, |
rose, bleu-ciel, violet, et des pierres rares. |
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Le gisement fut découvert en 1894 par Émile Gautier. |
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Orthose jaune d' Itrongay. |
Le gisement d'Itrongay dans le sud était connu de longue |
Se trouve en éluvion, mais provient d'une pegmatite à |
date pour avoir été l'unique producteur d'orthose jaune au |
diopside d'un type très spécial qui présente la |
monde. C'est en 1988 que deux nouveaux dépôts furent |
particularité unique de n'être formée que de |
découverts à proximité. |
minéraux transparents. |
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ORTHOSE
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Grenats Malaya trouvés dans une leptynite en 1996.
Cette pierre démontre une capacité exceptionnelle a restituer la lumière grâce notamment à son indice de réfraction élevé, y compris en condition peu éclairée.

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Ce jour de juillet 1996, la leptynite, roche mère des |
malaya était si dure que le travail à la main parut |
déraisonnable à ses découvreurs, quelques échantillons |
furent néanmoins extraits. |
C'est en septembre 1998 qu'un gisement éluvionaire fut |
mis au jour à environ un kilomètre du premier. La ruée vers |
l'or ne dura pas, car la couche de terre renfermant les |
pierres était modeste et le dépôt s'épuisa rapidement. |
D'autre part, la découverte simultanée des saphirs de |
Ilakaka attira là-bas des gens de toute l'île dès la fin 1998, |
le gisement fut donc abandonné. |
MALAYA |
Découverte du Malaya |
La composition chimique du Malaya résulte d'un mélange entre différents types de Grenats, incluant le Grossulaire, la Spessartite, l'Almandin et le Pyrope. ( Mn3Al2(SiO4)3, Silicate de Manganese et d' Aluminum.) IR. 1.76 - 1.78
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Sur la route du Malaya. |
Le grenat Malaya a été trouvé sous d'épais buissons |
desséchés côtoyant des cactus. |
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le Sphène ou Titanite. |
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A Madagascar, on rencontre le sphène de qualité gemme au |
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Nord-Est, et au centre Nord-Ouest. |
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Des minéraux bruns et opaques se trouvent associés à la scapolite |
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dans le Sud-Est. |
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De couleur distinctement |
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dichroïque, son indice de |
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réfraction se situe au-delà |
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de l'échelle du réfractomètre. |
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Découverte des Sphènes |
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Géologie régionale et métamorphisme. |
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Dès 1922, l'hypothèse d'une "série |
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volcanique ancienne" se trouvait formulée |
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avec ses arguments majeurs. Des levers |
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consécutifs dans les années cinquante |
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apportaient une bonne description |
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pétrographique des principaux faciès. |
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La série comporte des roches acides et |
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des roches intermédiaires ou basiques, |
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généralement schisteuses. Le faciès |
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acide le plus répandu est un schiste |
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feldspathique à séricite souvent pyriteux. |
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On note également des bancs de |
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microgranites à grands orthoclases |
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automorphes qui constituent |
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vraisemblablement des reliques des |
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formations originelles, roches volcaniques |
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ou éruptives acides. |
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Emeraudes de Morafeno et Ambodibakoly (Côte-Est) |
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Les gisements d'émeraude de la côte Est, ont fourni des |
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pierres de qualité depuis 1975 jusqu'en 1993. |
Leur exploitation professionnelle a débuté dans le milieu |
des années 80. |
La première découverte recensée fut réalisée en 1911 par |
le géologue Levat. Puis, durant les colonies, le dénommé |
Bourgeois exploita discrètement les pierres vertes qui au |
dire des Malgaches ont fait sa fortune. A leur départ, |
les colons qui exploitaient des mines d'émeraudes dans |
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la région, ont mis en garde les indigènes contre les |
Les émeraudes de cette région se trouvent dans le groupe |
mauvais esprits qui pouvaient se trouver dans les |
géologique dit de l' Ampasary. (série silico - alumineuse et |
trous. Ainsi, les gemmes sommeillèrent durant 15 ans. |
calco -magnésienne) à noter l'abondance des gneiss et |
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des micaschistes, migmatisation hétérogène de type |
La région de Kianjavato, village situé à proximité |
épibolite. La roche mère des émeraudes est un |
des mines d'émeraude, se trouve dans ce qu'il reste |
micaschiste à biotite traversée de talc et de |
de la forêt tropicale de la côte Est. |
chloritoschiste, métamorphisée par le contact d'une |
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masse voisine de granite contenant des pegmatites. |
Ces intrusions hyper acides donnèrent la glucine, |
l'alumine et la silice et donc source de béryllium, |
elles se trouvent à proximité de roches ultrabasiques |
en particulier de serpentines, schistes biotiques |
verts, source du nécessaire apport de chrome. |
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La série calco-magnésienne se traduit par des |
gneiss plus ou moins migmatiques, à diopside, |
grenat, calcite, sphene, et parfois scapolite, plus |
rarement par des pyroxénites wernerites et des |
cipolins. |
La série silico-alumineuse se présente sous forme de |
quartzites à sillimanite, avec ou sans graphite. Cette |
série est située de préférence à la base du groupe. |
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EMERAUDES DE MADAGASCAR |
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